Le Qualité de l'air par Aair Lichens

Si les pollutions acides ont pendant des décennies constitué l’essentiel des causes modifiant la qualité de l’air, leur décroissance a été accompagnée de l’émergence de nouvelles pollutions atmosphériques.
A chaque augmentation de l’activité industrielle, du trafic urbain, de la densité de population, des pollutions nouvelles s’additionnent à l’acidité résiduelle. Pour la qualité de l’air, chaque progrès effectué dans le traitement des effluents et des émissions est modéré par ces accroissements.

C’est ainsi qu’aujourd’hui aux pollutions acides décroissantes s’ajoutent les pollutions azotées complexes, les pollutions par les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques, les Benzène, Toluène, Composés Organiques Volatils, Polluants Organiques Persistants, particules. Cette liste est loin d’être exhaustive et l’ozone n’est pas la seule problématique complémentaire de la qualité de l’air puisque des produits comme les phytosanitaires sont retrouvés régulièrement dans les eaux de pluie. Leur persistance dans l’environnement à partir des transferts atmosphériques a été démontrée par des dosages effectués dans les lichens (Giraudeau et Lallemant, 1999, Région Auvergne).

Il est difficile de réduire le diagnostic des pollutions atmosphériques, qui provoquent des phénomènes biologiques, à des constantes statistiques. Dans le diagnostic de la qualité de l’air effectué à l’aide de la bioindication, la synthèse des conséquences des événements atmosphériques par des organismes vivants représente la signature des impacts

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